
CGT TERRITORIAUX DE BESANCON


Site en cours de développement....
Dernière mise à jour : vendredi 10 avril 2015
Un succès retentissant qui prépare d’autres mobilisations

Ce 9 avril, on a recensé plus de 300 000 salariés, actifs, jeunes et retraités, privés d’emploi, dans les 86 rassemblements et manifestations en province et à la manifestation nationale à Paris. Dans la capitale, plus de 120 000 manifestants ont convergé durant tout l’après midi tandis que tombaient les chiffres de participation dans des villes comme Marseille (45 000), Bordeaux (10 000), Nancy et Nîmes (5 000), Digne (1 000)...
Au delà de ces manifestations, la journée a aussi été marquée par quelques 1 000 appels à la grève, très souvent dans l’unité. Dans un communiqué publié en fin de journée, la CGT estime que la « mobilisation doit désormais s’amplifier » dans d’autres temps forts et notamment le 1er mai.
A noter que cette journée a reçu le soutien de la centrale portugaise CGTP-IN qui "salue les organisations et les travailleurs et travailleuses français en lutte à cette journée nationale d’action unitaire, entre autres raisons, pour finir le blocage des salaires des fonctionnaires, préserver les retraites complémentaires, pour renforcer les services publics, pour augmenter les salaires et relancer l’économie et bien sur, pour dire non au projet de loi Macron.
C’est par des raisons très similaires que la CGTP-IN organise au Portugal la résistance et la lutte contre les politiques d’austérité et d’appauvrissement et d’offensive contre les droits des travailleurs et du peuple."

Prochain Comité Technique Ville/CCAS/CAGB :
21 avril 2015 à 14h,
- CCAS : Mission et organisation,
(CT extraordinaire demande conjointe CFDT/CGT),
- Citadelle : Reprise de la gestion en régie,
- Petite enfance : Organisation de la direction,
- Logis 13 Eco : Rattachement à la Mission Développement Durable.


CCAS DE BESANCON :
Letrre ouverte à Monsieur le Maire





Le 18 novembre 2014 : ensemble, dire NON à l’austérité
Valeur du point d’indice gelée depuis 2010, pouvoir d’achat en chute libre, poursuite des réductions de l’emploi public avec leur cortège de détériorations des conditions de travail et des menaces pour les missions, nouveaux projets de réformes qui ne sont rien d’autre que des dispositifs pour adapter les Services Publics à la loi du marché…
Le Président de la République et le Premier ministre poursuivent et aggravent leur politique d’austérité, tristement symbolisée par le pacte dit de responsabilité.
A l’heure où les projets de budget pour 2015, 2016 et 2017 prévoient plus de 50 milliards de coupes supplémentaires dans les dépenses publiques socialement utiles, la CGT Fonction Publique ne pouvait laisser les PLF (Projet Loi de Finance) et PLFSS (Projet Loi de Finance de la Sécurité Sociale) 2015 débattus au Parlement sans appeler à la mobilisation des personnels.
C’est pourquoi, après l’action interprofessionnelle du 16 octobre dernier, nous nous félicitons de la nouvelle séquence de mobilisation convergente et unitaire du mardi 18 novembre 2014, pour laquelle nous avons résolument milité.
Ce jour-là, avec la FSU, Solidaires et la FA-FP nous dirons notre refus des nouveaux et graves reculs prévus pour 2015 et nous porterons haut et fort nos revendications et nos propositions alternatives.
Le 18 novembre, nous exigerons notamment :
• L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice,
• La fin des suppressions d’emploi et des créations partout où c’est nécessaire,
• Un nouveau et vaste plan de titularisation,
• Le retrait des contre réformes synonymes de démantèlement des services publics,
• La rénovation et le renforcement du statut général
Pour la CGT Fonction Publique, la journée du 18 novembre constitue une étape incontournable dans le processus de construction du rapport de force nécessaire pour arrêter les mauvais coups gouvernementaux et promouvoir une tout autre politique porteuse de progrès social pour la population et les agents.
La CGT Fonction Publique appelle les personnels à s’inscrire dans la journée d’action du 18 Novembre, et de participer massivement à la grève et à la manifestation.
Le départ à 11h30 se fera esplanade des droits de l’Homme (devant la mairie), en direction de la préfecture, en passant par le centre-ville.
Comprendre la crise pour en sortir
La gestion imposée aux entreprises depuis plus de trente ans, orientant les richesses créées vers les dividendes des actionnaires et vers les intérêts d’emprunt au détriment de l’investissement dans la recherche, l’innovation, le développement, la formation, l’emploi, les salaires… nous a précipités dans une crise dont les salariés paient le prix lourd.
Un article d’Isdabelle Avran, journaliste, paru dans le supplément spécial de la NVO.
Mory Ducros, Gad, La Redoute, Air France, Virgin, FagorBrandt, Alcatel-Lucent… d’une entreprise à la suivante, d’une filière à l’autre, les suppressions d’emplois ne cessent de frapper les salariés. Plans sociaux ; fermetures de sites, et même de sites rentables ; avec leurs conséquences en chaîne sur les entreprises, petites ou moyennes, de la sous-traitance, sur le commerce, sur les services publics ; multiplication des ruptures dites « conventionnelles » des contrats de travail… En cette fin d’année 2013, près de 3,3 millions de salariés sont privés de tout emploi ; un chiffre qui atteint quelque cinq millions en comptant ceux qui ne travaillent que quelques heures par mois. Le nombre des demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an continue de croître. Les temps partiels et les contrats courts se développent comme une nouvelle norme imposée, pénalisant les salariés et leur santé, méprisant les qualifications, dégradant la qualité du travail, ruinant les savoir-faire… La majorité des salariés, des retraités, des privés d’emploi souffrent d’un recul sévère de leur pouvoir d’achat. Pour des millions de foyers, la violence économique se vit au quotidien.
Travail trop cher, rengaine pérenne
Faudrait-il y voir, comme nous l’assène le Medef mois après mois, la responsabilité d’un « coût du travail » trop élevé ? Ce coût – autrement dit la rémunération du travail, les salaires plus les cotisations sociales permettant à la Sécurité sociale d’exister – condamnerait la compétitivité de nos entreprises, affaiblirait l’économie et altérerait les possibilités de reprise de la croissance. Des salaires trop lourds : la récrimination est déjà bien ancienne, quels qu’en soient les avatars conjoncturels, de la promesse de « la fin du tunnel » à l’annonce d’une prochaine « reconquête de compétitivité ».
En fait, cette course à la moindre rémunération du travail et au moins—disant social, qui a changé d’échelle en prenant une dimension internationale, est par définition sans limite : telle que le grand patronat conçoit la mondialisation libérale, il y aura toujours plus exploitable ici ou ailleurs, plus précarisable, plus flexibilisable, moins payable. Moins cher. Baisser le « coût du travail », cette ritournelle que le grand patronat sert ici comme dans toute l’Europe et bien au-delà, ressemble singulièrement à un cercle vicieux dans lequel les salariés seraient tous perdants. Ici, où l’appât de profits redistribués en dividendes aux actionnaires et en intérêts d’emprunts conduit aux délocalisations et à la dissolution de filières industrielles entières, et dans les pays où l’on dit la main-d’œuvre low cost comme en parlant d’un voyage en jet, où des enfants eux-mêmes sont victimes du travail forcé.
La part des richesses
Vieille rengaine dont les salariés paient le prix lourd, donc. Mais pour autant, ce « coût du travail » ne plombe-t-il pas réellement la compétitivité des entreprises et notre économie ? D’où vient par exemple, que 70 000 emplois industriels ont disparu chaque année en moyenne en France ces quinze dernières années, accompagnant une dégradation de la part de l’industrie dans le PIB ? Baisser le coût du travail ne permettrait-il pas de regagner des parts de marché ? En réalité, les chiffres tiennent un autre langage que celui du Medef.
Ainsi, l’augmentation du déficit commercial de la France ces dernières années est-elle due, à plus de 85 %, aux échanges à l’intérieur de l’Europe elle-même, et non pas avec des pays dits émergents ou à « bas coûts ». La France serait-elle en perte de compétitivité par rapport à l’Allemagne du fait de trop hauts salaires ? En réalité, si le niveau de vie en Allemagne s’est considérablement dégradé, tant pour les privés d’emploi contraints à de « petits jobs » que pour l’ensemble des salariés, obligeant la chancelière elle-même à évoquer l’hypothèse d’un salaire minimum jusque-là inexistant, c’est bien sur la qualité et l’innovation que se fait la différence entre les deux pays. Autrement dit, sur la part des profits investis dans la recherche, la formation, le développement. Ce qui permet à l’Allemagne d’être compétitive à l’extérieur. Mais les difficultés de vie en Allemagne elle-même ont réduit son marché intérieur…
En fait, notre économie et la compétitivité de nos entreprises souffrent doublement d’un manque d’investissement dans la recherche, le développement, l’innovation, de même que d’un pouvoir d’achat trop faible, défavorisant la consommation, laquelle est pourtant le premier moteur de la croissance. Et donc de l’emploi. Alors quoi ? La part des richesses créées par le travail allant non pas à l’investissement, non pas à la rémunération du travail, non pas au financement des politiques d’intérêt général (par la fiscalité), mais à la rémunération du capital, n’est-elle pas trop élevée ? En France, la part des salaires, par exemple, dans la valeur ajoutée des entreprises, c’est-à-dire dans les richesses créées, a reculé de huit points dans les années 1980 et cette injustice n’a, depuis, jamais été corrigée. En fait, alors que le coût du capital, lui, est exorbitant, n’est-il pas temps de s’y intéresser sérieusement ? N’est-ce pas là que le bât blesse ?
Nous payons toujours leur crise
Depuis l’éclatement, en 2008, de ce qui s’est avéré une crise économique majeure, les salariés en paient le prix fort. Comme ils ont payé jusqu’alors le prix de choix économiques qui ont conduit à cette crise. De fait, la pression sur le travail, sur l’emploi comme sur les salaires, la dévalorisation du travail et en particulier du travail qualifié, la précarisation massive du salariat et en particulier des femmes, l’insuffisance des investissements productifs, ont conduit à une faiblesse chronique des débouchés. Le marché intérieur a subi les effets néfastes d’une réduction de la demande salariale. Le capital, en quête de rentabilité rendue moins attractive dans la sphère productive, l’a cherchée dans les activités financières. Une véritable dérive vers la financiarisation de l’économie qui fonctionne comme un cercle vicieux. L’objectif principal des dirigeants d’entreprise consiste dès lors à atteindre un taux de rentabilité maximal auquel ils ajustent la masse salariale et les investissements productifs. La répartition de la valeur ajoutée est de plus en plus favorable aux actionnaires au détriment des salariés et de l’investissement. Donc de l’entreprise. Et de l’économie. Mais on comprend mieux cette fameuse exigence du Medef de réduction du coût du travail…
Agendas ministériels
Pourtant, ce « coût du travail » ne cesse de prendre la première place des agendas non seulement patronaux, mais aussi du gouvernement lui-même. Le Medef a pourtant déjà obtenu des exonérations sociales et fiscales patronales massives. Les exonérations de cotisations de Sécurité sociale, par exemple, ont représenté 27,6 milliards d’euros en 2012, dont 25,6 milliards de cotisations patronales, selon les chiffres publiés début décembre 2013 par l’Acoss, la caisse nationale des Urssaf. Parmi les nombreux cadeaux et exonérations fiscaux, le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), mis en place par le gouvernement actuel, représente une niche fiscale considérable. Doté à terme de 20 milliards d’euros, ce dispositif fiscal a été accordé sans aucune contrepartie en matière de création d’emplois, d’investissement dans la recherche ou les salaires. Et Pierre Gattaz, qui a succédé à Laurence Parisot à la tête du Medef, peut jubiler. Il a reçu du gouvernement l’engagement de l’ouverture d’une concertation sur la baisse du « coût du travail » et de la fiscalité des entreprises. Le nouveau patron des patrons réclame aussi une nouvelle « économie » de 100 milliards d’euros sur cinq ans pour les entreprises, c’est-à-dire leurs dirigeants et actionnaires, ainsi qu’une « simplification », c’est-à-dire une dévalorisation, du Code du travail définissant les droits des salariés. Ce n’est pas tout. Il réclame « une véritable dynamique de baisse des dépenses publiques », alors que la dette publique provient non pas d’un luxe de dépenses, mais d’un manque de recettes. Or réduire encore les dépenses publiques, c’est diminuer les budgets de solidarité et de nos services publics. Mais pour Pierre Gattaz, il s’agit d’apprendre aux Français « les règles de base de l’économie ». Les siennes.
Depuis plusieurs mois déjà, la CGT sollicite du président de la République l’organisation d’un débat contradictoire sur la répartition des richesses créées par le travail. Sans réponse. Seuls les salariés pourront imposer le débat. Que lancent, d’ores et déjà, la CGT et la NVO.
Rapport sénatorial sur l’application de la loi Sauvadet relative aux non-titulaires : Une inacceptable vision partiale !
Après leur forte mobilisation, les agents de la Fonction publique doivent être entendus !
Avec plus de 250.000 participants aux près de 120 manifestations et rassemblements organisés sur tout le territoire, la journée unitaire d’action des agents de la Fonction publique est une franche réussite. Les taux de grévistes sont significatifs et attestent de la détermination des personnels.
Réunies le 15 mai au soir, les organisations syndicales de la Fonction publique sont convenues de continuer de porter ensemble les revendications des agents en matière d’emploi et de rémunération.
Plus largement, la CGT estime que l’indispensable processus de mobilisation ainsi engagé, dont la journée du 15 mai marque une étape importante, s’inscrit pleinement dans la lutte nécessaire contre la politique d’austérité menée par le gouvernement.
Dans l’unité avec les autres organisations, la CGT Fonction publique exige de Marylise Lebranchu l’ouverture immédiate de négociations portant en particulier sur le dégel de la valeur du point d’indice et sa revalorisation. Elle entend bien contraindre le gouvernement à revenir sur les scandaleuses déclarations de la Ministre selon lesquelles le dégel du point serait exclu dans le contexte économique actuel. Pour la CGT, l’augmentation des salaires est en effet précisément le moyen de relancer l’activité économique et de dégager des marges de manœuvre budgétaire. L’intersyndicale fera un nouveau point sur la situation dans l’après-midi du 19 mai, en fonction des réactions gouvernementales à la journée du 15 mai.
La CGT Fonction publique est déterminée à poursuivre la mobilisation unitaire jusqu'à satisfaction des revendications des agents.
Préavis de grève du 15 mai 2014.
Manifestation à 11h place de la Révolution
Ils n'ont rien compris !

Après l'austérité d'Ayrault, après débâcle électorale ; les solutions de Valls : l'austérité ; what else ?
A la sortie du Conseil des Ministres de ce jour, Manuel VALLS a fait une communication dans laquelle il a commencé à préciser les contours des 50 milliards de coupes dans les dépenses publiques que le Président et le gouvernement entendent mettre en œuvre. Contreparties de l’inacceptable pacte de responsabilité, les mesures avancées, si elles se concrétisaient, pèseraient lourdement et gravement sur la Fonction publique et ses agents. Les moyens du service public, déjà rognés et insuffisants, seraient encore plus gravement amputés, mettant en péril l’exercice même des missions. Hormis les quelques secteurs décrétés « prioritaires », tous les autres services et établissements subiraient de nouvelles et massives suppressions d’emplois alors que, pour un grand nombre, ils sont d’ores et déjà dans un état de sous-effectif inquiétant. Et il y a le scandale des salaires. Il faut en effet une bonne dose de schizophrénie – ou plus sûrement de duplicité – pour afficher une soit disant volonté de redonner du pouvoir d’achat aux salariés et, dans le même temps, en tant que premier employeur de notre pays annoncer que près de 20 % d’entre eux devront continuer à subir des amputations sans précédent. Car, c’est bien cela que signifie la poursuite du gel de la valeur du point, sans aucune limite fixée. Cette mesure est d’autant plus lourde de conséquences qu’elle va handicaper la consommation et donc l’activité économique et l’emploi dans le secteur privé. Elle constitue enfin un encouragement au patronat à continuer dans la voie de l’austérité salariale. La CGT condamne ses orientations et s’y opposera par tous les moyens. C’est pourquoi, elle confirme sa volonté de construire le rapport de forces unitaire nécessaire à imposer d’autres choix. Plus que jamais, elle appelle à faire du 15 mai prochain une puissante journée d’action unitaire, de grève et de manifestations.


Journée de mobilisation unitaire du 18 mars
L’irruption des salariés pour changer la donne !
Dans 140 villes de France, près de 240.000 salariés, retraités et privés d’emploi sont venus grossir les manifestations et rassemblements à l’appel des organisations CGT, FO, FSU et Solidaires. C’est le double de manifestants, un mois et demi seulement après le dernier rendez-vous national de mobilisation interprofessionnelle, le 6 février.
Cette nouvelle journée d’action signale un élargissement de la participation des salariés. Cette progression prend appui sur un contexte syndical unitaire plus favorable et un engagement des organisations professionnelles de la CGT, à travers les nombreux appels de ses fédérations. C’est aussi le résultat des rencontres avec les salariés sur leur lieu de travail.
L’aspiration des salariés à mieux vivre de leur travail et à voir leurs qualifications reconnues renforce l’urgence de réponses en faveur des salaires, de l’emploi, de la protection sociale et des services publics. Cette mobilisation doit encourager toutes celles et tous ceux qui depuis des semaines luttent contre les restructurations et les suppressions d’emplois.
Cela doit encourager toutes celles et tous ceux qui considèrent que le pacte de responsabilité est une mauvaise réponse aux problèmes posés à l’économie française. L’obsession patronale à poursuivre la logique d’exonérations des cotisations patronales conduit à enfoncer le pays dans la crise et réduit à chaque fois un peu plus la possibilité d’une relance économique favorable à l’emploi et à l’investissement productif.
Seule l’irruption des salariés permettra de changer la donne.
Cette journée de mobilisation doit trouver des prolongements dans les prochains rendez-vous revendicatifs dans les entreprises et dans la journée du 4 Avril prochain, date retenue par la CES pour revendiquer un plan d’investissement européen à la hauteur de 260 Mds d’euros par an pendant dix ans. Cette somme permettrait de créer à terme 11 millions d’emplois de qualité. La solidarité et la détermination qui se sont exprimées aujourd’hui dans la rue sont les meilleurs arguments pour faire reculer les thèses du repli sur soi et l’austérité mais aussi ouvrir des alternatives économiques et sociales. Cette journée est un encouragement à poursuivre le rassemblement des salariés avec leurs syndicats pour le progrès social.
Montreuil, le 18 mars 2014



Pour que ça change… le 6 février, ensemble dans l’action
27/01/2014
Fin 2013, le gouvernement et sa majorité parlementaire ont adopté plusieurs lois qui participent de l’aggravation de l’austérité pour les Français (sur les retraites, l’action publique, le budget 2014…).
Après la semaine de mobilisation unitaire dans la Fonction publique du 9 au 13 décembre, le gouvernement demeure sourd aux légitimes exigences des personnels, notamment en matière salariale. Les vœux du Président pour 2014, annonçant de nouveaux cadeaux au patronat, confirment la nécessité d’une forte mobilisation pour obtenir satisfaction sur nos revendications.
La CGT appelle à porter ensemble, public-privé, nos exigences en matière de salaires, d’emplois, de retraites et de service public, par des actions partout en France le 6 février 2014.
Depuis le 1er janvier 2014, le jour de carence dans la Fonction publique est abrogé !
« Le gel pour 2014 a d’ores et déjà été décidé ».
La fin du gel du point d’indice en 2015 serait possible « si j’ai obtenu cette ré-écriture de la Fonction publique de façon efficace ».
C’est ce qu’a affirmé Mme Lebranchu, ministre de la Fonction publique, sur BFM-TV ce 16 janvier 2014.
La CGT Fonction publique dénonce la méthode de la ministre, au lendemain de la première réunion d’un cycle de dialogue social prévu sur un an concernant « les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations ».
La ministre revient ainsi sur les engagements précédents de sa lettre aux organisations syndicales du 16 octobre 2013. Elle affirmait alors que la question des mesures générales devait s’articuler avec la discussion sur les orientations en matière de parcours professionnels, de carrières et de rémunérations. La question salariale devait être rouverte au printemps 2014, l’échéance étant mai pour l’ouverture de la négociation, après une première phase de concertation, qui s’est ouverte le 15 janvier 2014.
Dès le lendemain, revenant donc sur ses écrits, la ministre informe les organisations syndicales par la télévision qu’il n’y aura aucune négociation salariale concernant la valeur du point pour 2014, quel que soit le contenu de la négociation, et que le gel du point est donc déjà décidé par le gouvernement.
Pire, elle lie explicitement l’hypothèse d’une poursuite du gel du point d’indice en 2015 à l’issue des négociations.
La CGT refuse ce chantage.
Les organisations syndicales doivent pouvoir négocier sur les parcours professionnels, la structure de la rémunération et la place de l’indemnitaire, la reconnaissance de la qualification par la grille indiciaire, en toute indépendance, sans pression inacceptable du gouvernement à la veille des élections générales à la Fonction publique de décembre 2014.
Le gel du point d’indice doit être levé sans délai. Les rémunérations de la Fonction publique ont perdu 5% par rapport à l’inflation depuis juillet 2010. Jamais les traitements de la Fonction publique n’ont été bloqués sur une telle durée.
La CGT refuse que la Fonction publique fasse une fois de plus les frais des nouvelles réductions de dépenses publiques annoncées par le président Hollande le 14 janvier.
Elle appelle les agents de la Fonction publique à agir massivement lors de la journée interprofessionnelle de mobilisation du 6 février, étape d’un processus de lutte indispensable pour gagner sur nos revendications.

CTP du mardi 14 janvier 2014
A l'ordre du jour :
-
- Organisation de la Direction Gestion des Partenaires Extérieurs,
-
- Citadelle : Ajustement de l'organisation,
-
- Protection sociale complémentaire.

Chers camarades
C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Jean Milleret cette nuit.
Jeannot a lutté courageusement pendant des mois contre la maladie.
Issu des forges d'Audincourt, il fut Secrétaire Général de l’Union Départementale avant d’être Secrétaire du Comité Régional CGT.
Il a milité jusqu’au bout en animant l’union syndicale départementale des retraités du Doubs.
Nos pensées fraternelles et chaleureuses vont bien sûr à sa famille et à ses proches.
Les obsèques auront lieu samedi 7 décembre à 14 h au funérarium d'Avanne.


Égoutiers : pour une retraite anticipée !
Retraite anticipée
pour TOUS les égoutiers
C'est le moment ou jamais de se faire entendre !

Assemblée générale du syndicat :
Jeudi 12 décembre 2013 à l'Union locale de Besançon


Préavis de grève sur la réforme des rythmes scolaires :
14 novembre 2013
(ATSEM, animateurs, éducateurs sportifs, enseignants artistiques)
CTP Ville/CCAS :
le 3 décembre 2013 (Séance pleinière complémentaire)
Ordre du jour à :
- Projet d'organisation du Département de l'Eau et de l'Assinissement, - Réorganisation du Pôle Culture et tourisme.


Préavis de grève du 10 Septembre


